Triplé pour l’Atlético de Madrid en Ligue Europa

Actualités 16 avril 2019 par telemartin.tv


L’autre club de la capitale espagnole qui grandit dans l’ombre du Real Madrid, c’est l’Atlético. Entre deux exercices pour apprendre l’espagnol, une petite pause football s’impose.

Pourtant l’équipe de football n’a pas à rougir devant le ténor ibérique tant son palmarès est impressionnant. La dernière victoire internationale remonte à mercredi dernier sur le score écrasant de 3 buts à 0 en finale contre l’OM. Immersion dans un monument hispanique méconnu avec telemartin.tv

Succès en série pour l’Atlético de Madrid en Ligue Europa…

10 championnats d’Espagne, 10 coupes d’Espagne, 2 Supercoupes d’Espagne, 2 Supercoupes de l’UEFA, 1 Coupe des Vainqueurs de Coupe, 1 Coupe Intercontinentale, en plus des breloques évoquées dans le titre de cet article, les trophées qui siègent dans les allées du Wanda Metropolitano (le stade du club), ont de quoi donner pas mal de travail au service d’entretien pour les faire briller. S’il est moins connu que Santiago Bernabéu, l’arène de l’Atlético peut accueillir 68.000 spectateurs. Les supporters ne ratent jamais une occasion de chanter plus fort afin de montrer que si le clinquant et les transferts records sont la marque du voisin madrilène, la ferveur, la furie appartiennent aux Socios de l’Atlético. Et ils sont presque 120.000 à adhérer à ce mode typiquement espagnol d’appartenance au club.

Un accès privilégié !

Les Socios sont des abonnés qui paient entre 700 et 1000 euros par an pour disposer d’un siège à vie dans l’enceinte du stade. Pour avoir le privilège d’appartenir à la famille de l’Atlético de Madrid, il faut être patient et attendre plusieurs années qu’une place se libère. Les places sont tellement prisées qu’il faut parfois faire un tirage au sort entre les Socios pour décider qui pourra assister au match. Pour couronner le tout, le club de cœur du roi d’Espagne facilite la transmission du titre de Socios de parent à enfant. Le football à Madrid est une religion au centre de l’attention de toute la famille.

Ces fameuses lignes rouges et blanches…

Ce qui frappe d’emblée quand on pénètre dans l’antre de l’Avenida Luis Aragonés, ce sont les lignes rouges et blanches qui illuminent les tribunes les soirs de match. Elles font évidemment référence au maillot des joueurs ce qui leur a valu le sobriquet de Colchoneros (les matelassiers). En effet, les deux couleurs associées l’une avec l’autre rappelle les vieux matelas des années 1900 qui étaient sur ces teintes « rojiblancos ». En creusant un peu dans les origines du club, on découvre que l’équipe de la capitale à été créé par des étudiants…basques qui avaient la nostalgie du pays et par des anciens du Real Madrid qui ne supportaient déjà plus les caprices du club phare du championnat.

Un rival de taille

Pour écrire sa légende, une équipe a besoin d’un rival de taille et encore mieux d’un contexte géopolitique tendu et clivant. L’ennemi héréditaire ce sera le Real Madrid, une machine de guerre au service de Franco pour certains, là où l’Atlético cherchera à véhiculer une image populaire et rebelle. Une rivalité de seulement 6 kilomètres de distance entre les deux stades de Madrid. Les observateurs jugent d’ailleurs que l’ambiance au Wanda Metropolitano rappellent davantage la folie qui règne en Amérique du Sud plutôt que celle d’une enceinte européenne.

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L’Atlético Madrid a pris une nouvelle ampleur dans le cercle prestigieux des cadors européens en 2011 avec l’arrivée de l’entraineur argentin Diego Simeone. Ancien joueur passé par les plus grands clubs dont celui au maillot rouge et blanc, il a apporté sa grinta. Un jeu solide, une défense imperméable et des attaquants qui sous ses ordres acquièrent une classe mondiale. On peut citer Radamel Falcao qui fait les beaux jours de l’AS Monaco et surtout Antoine Griezmann qui empilent les buts et est devenu indispensable à l’équipe de France. L’Atlético titillent les ténors en Champions League et manque de peu par deux fois le graal en final contre l’encombrant voisin du Real. Consolation, aux yeux du monde entier, l’Atlético obtient une identité propre et le respect des amoureux du football. Malgré un budget conséquent, l’Atlético n’est pas le Barça, Chelsea ou encore le PSG sur le plan économique. Le développement, le recrutement, la tactique de jeu, tout est décortiqué à la loupe par les experts et les entraineurs des autres équipes qui aimeraient bien à budget moindre reproduire les mêmes résultats que ceux de Diego Simeone.

Pour terminer, telemartin.tv propose sa séquence émotion. Fernando Torres, l’enfant du pays, que les supporters ont placé dans le meilleur onze-type de l’histoire de l’Atlético Madrid faisait ses adieux pour son ultime match à domicile. Celui qui a gagné le surnom affectueux d’El Niño a inscrit deux buts devant un public ému. Rassurez-vous comme le dit l’hymne du club, avec les supporters de l’Atlético, tout finit toujours par une fête.

 

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