Les meilleures séries pour apprendre l’espagnol

Série TV 25 avril 2019 par telemartin.tv


Parce qu’il n’y a pas que La Casa de Papel ou Narcos dans la vie, telemartin.tv sélectionne pour vous les shows latinos les plus excitants du moment…

…idéal aussi si tu veux apprendre ou perfectionner ton espagnol et que mes fiches pratiques pour apprendre l’espagnol ne te suffisent pas ou plus !

Les demoiselles du téléphone – Las chicas del cable (Netflix) – (Mon choix numéro 1 pour apprendre l’espagnol)

Bien avant le hashtag #MeToo ou #BalanceTonPorc, une série diffusée en 2017 portait comme étendard les valeurs du féminisme et de l’émancipation. La fiction se déroule en 1928 à Madrid. Le développement du téléphone à cette époque incite une entreprise à recruter des opératrices. Quatre d’entre elles vont devenir amies et s’épauler face aux déceptions sentimentales et au machisme ambiant de la société espagnole. Cette telenovela matinée de politique et de reconstitution historique fonctionne bien. Les grandes passions inhérentes au genre sont redoutablement efficaces et un cœur de pierre se trouvera même surpris d’avoir les yeux mouillés. Cet Amour, Gloire et Beauté ibérique et intello vous permettra d’acquérir un précieux vocabulaire pour exprimer vos débordements amoureux.

La Catedral del Mar (Netflix) Pas mal aussi pour apprendre l’espagnol et ses expressions.

Après avoir été un phénomène éditorial fracassant en librairie, l’adaptation télévisuelle du roman a conquis de nouveaux aficionados. Cette Cathédrale de la mer est une grande fresque médiévale dans le Barcelone du XIVe siècle. Devant faire face à la peste et à l’inquisition, Arnau un jeune paysan ne renonce pas à son rêve de devenir un homme libre. Ce Rastignac catalan croit en son destin. D’abord porteur de pierres puis soldat du roi, il traverse de nombreuses aventures qui le font très vite accéder à un haut niveau social. La série est un hymne à la fraternité et à l’histoire gothique de la ville. La narration est digne des histoires foisonnantes d’Alexandre Dumas. Les dialogues castillans se révèlent particulièrement soignés. Instructif et divertissant.

Derrière les barreaux – Vis a vis (Teva)

Une jeune femme s’éprend de son patron qui en profite pour la manipuler. Il lui fait commettre plusieurs escroqueries. Après une très mauvaise défense devant un tribunal, elle se voit condamner à 7 ans de prison. À Cruz del Sur où elle est enfermée, sa codétenue est trucidée alors qu’elle devait être libérée trois semaines plus tard. La jeune femme apprend alors que le macchabée avait planqué après un braquage, 9 millions d’euros en cash jamais retrouvés. L’environnement carcéral féminin rappelle évidemment Orange is the new black mais avec un traitement beaucoup plus sombre. La série conjugue les codes du polar et du thriller avec habileté. Les jurons et tout le lexique de l’argot sont distillés à plein tonneau. Parce que le style familier et populaire est autant constitutif de l’identité d’une langue que le style soutenu, « Derrière les barreaux » va vous en faire voir des vertes et des pas mûres question vocabulaire hispanique.

La reine du sud – La reina del sur (6play)

Imaginez un croisement entre « Narcos » et « Les feux de l’amour » et vous obtenez un show scénarisé par l’écrivain et académicien espagnol, Arturo Pérez-Reverte. Tereza Mendoza est la compagne d’un important trafiquant de drogues. Un dealer qui fait des envieux puisqu’il est éxécuté par le chef d’un cartel concurrent. Teresa décide alors de quitter le Mexique pour sauver sa tête. Arrivée en Espagne, elle décide de reprendre les activités de son chéri assassiné et de se constituer son propre cartel. La série est clairement réservée à celles qui ont gardé un cœur de midinette et qui ont envie de se faire des sueurs froides à petites gouttes. De la mise en scène à la direction d’acteurs, un charme désuet et kitsch accapare toute la fiction. Le vocabulaire soap opera hispanique n’aura plus aucun secret pour vous. La ringardise quand elle est le résultat d’autant de passion, ça devient presque de l’art. À regarder à deux.

La Zona (Polar+)

Amateur d’univers post apocalyptique, vous allez adorer. Trois ans après une catastrophe nucléaire dans le nord de l’Espagne, une série de meurtres touche la région. La corruption qui règne dans la police ne semble pas étrangère à ces événements. Cependant, des éléments qui apparaissent comme surnaturels viennent perturber l’enquête. Le pays est divisé en deux. D’un côté ceux contaminés par les radiations voués à l’isolement perpétuel, de l’autre, le reste de la population. L’atmosphère est mélancolique, grave. On vibre avec des héros perdus qui tentent de se raccrocher à la vie dans un climat oppressant. Tendu comme un arc, la série se suit avec délectation. Le scénario s’inscrit dans la veine d’un Stieg Larsson mais ici le castillan remplace le suédois. Parfait pour réviser son lexique espagnol de fin du monde.

Mutant Busters (Gulli, Netflix)

Pour finir, laissons s’exprimer nos zygomatiques. Mutant Busters est une série animée pour enfants gentiment irrévérencieuse. Si le pitch a une trame un peu similaire au programme évoqué juste avant, le traitement est nettement plus scato-fou-fou. En effet, suite à une explosion engendrée par la pollution sur terre, les humains voient leur planète se transformer en paire de fesses. Là aussi le monde se retrouve coupé en deux entre les terriens contaminés qui sentent le pet et les autres humains qui tentent de rester à distance. Les hommes à l’odeur nauséabonde sont dirigés par une verrue géante qui veut dominer le monde. Heureusement, des terriens de l’autre camp décident de trouver un antidote pour les personnes contaminées et rétablir ainsi la paix sur la planète. On pensait ce genre d’histoire l’apanage des Américains et des Japonais, mais niveau gros délire de ouf, les Espagnols montrent qu’il faut aussi compter sur eux. Les personnages sont trop miiignons, choupinets tout plein. C’est régressif tout en évitant à chaque fois la vulgarité, ce qui n’est pas un mince exploit vu l’histoire. C’est un genre de Bob l’Éponge ibérique destiné aux 6-9 ans. À voir absolument pour acquérir le parlé des cours de récréation.

 

 

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