Figurez vous que l’on peut aussi bien employer le terme « Buscar tres pies al gato » et non « cinco ».
Étrange n’est-ce pas ? Cela nous vient de Miguel de Cervantès qui fait le choix d’écrire dans son œuvre Don Quijote : « No ande buscando tres pies al gato ». Explication ? Soit une des folies de notre ami Don Quijote, soit un jeux de mots. « Pie » le pied du chat ou bien alors « pie » comme synonyme de « syllabe ». Et dans ce cas, on comprend mieux pourquoi chercher trois pieds au mot « gato » tandis qu’il n’y en a que deux ! Ne soyez donc pas surpris si vous entendez « Buscar TRES pies al gato », l’expression originale s’est vu modifiée avec le temps. Vous pourrez en profiter pour raconter la petite histoire ;)
Voir le site de Lola si et surtout si vous aimez bien ses illustrations !
Ser el último mono peut être traduit en français par : « Ne pas être pris en considération / Compter pour du beurre !
Mais connaissez-vous l’origine de cette expression ?
Selon le dictionnaire de la Real Academia Española, ce dicton provient d’une croyance ancienne : Une technique que les singes utilisaient pour traverser une rivière. Il se dit que le premier singe saisissait une branche, le second saisissait le premier singe, le troisième le second, etc…jusqu’à former une longue chaîne.Ensuite, ils se jetaient un à un jusqu’à l’autre rive dans l’ordre inverse de la chaîne…jusqu’à ce que seul le dernier singe reste. Mais malheureusement comme il est le plus éloigné, il n’atteint pas le rivage et tombe dans l’eau, et se noie alors que tous ses copains ont pu traverser la rivière. Triste destin.
L’origine de cette expression est … française !
Elle apparaît pour la première fois au milieu du XVème siècle dans un contexte militaire.
"Donner carte blanche » signifiait alors laisser à l’autre dicter ses conditions. Au XVIIème siècle cela devient « donner les pleins pouvoir ». De là naîtra le terme chèque en blanc, plus commun à recevoir de nos jours qu’une carte blanche !